L’ancien Premier ministre du Togo et ancien secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), devenu Union africaine (UA), est décédé à Paris le 11 avril dernier à l’âge de 82 ans. L’ambassade du Togo en France a commandé une messe en sa mémoire. Elle a été dite samedi dernier en l’église de la Madeleine à Paris. Doit-on en conclure que bientôt le Togo rendra un vibrant hommage à ce digne fils ?
Cette messe qui est une initiative de l’ambassadeur Calixte Batossie Madjoulba, a été appréciée par la famille de l’ancien Premier ministre Kodjo. Et selon des informations concordantes, le corps de l’illustre disparu pourrait être rapatrié à Lomé dans les prochains jours. Cela aurait pu être déjà le cas. Il y quelques semaines, l’on l’annonçait dans un vol spécial d’Air France.
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Mais à l’arrivée, ce n’était qu’une fausse alerte. A l’époque, les frontières aériennes n’étaient pas encore ouvertes. A présent, c’est chose faite. Il devrait être maintenant plus facile de trouver un avion pour ramener le corps. Evidemment, d’autres paramètres sont certainement à prendre en compte, notamment les tractations avec la famille.
Avant d’être Togolais, monsieur Kodjo est issu d’une famille et d’une communauté (la préfecture de l’Avé). Et pour organiser des funérailles dignes de ce nom, à la hauteur de la personne qui vient de disparaître, il faut forcément assez de préparation. Le gouvernement de son côté a aussi besoin de temps pour les dispositions pratiques en vue d’un éventuel hommage national. Beaucoup de nos compatriotes s’attendent à ce que cela soit fait.
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Selon des indiscrétions, les membres de la famille fixent les obsèques entre le 15 et le 20 août. Aucun communiqué officiel sur l’évènement pour l’instant en tout cas. La situation sanitaire mondiale a rendu l’organisation de ces obsèques un peu difficile dans les jours qui ont suivi son décès. Maintenant que l’on assiste à la levée progressive des restrictions, sans doute que cela pourra se faire bientôt.