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Pets Vaginaux : De quoi s’agit-il ?

Appareil génital de la femme

Gémissements moelleux ou pétaradants, veloutés, gutturaux, les bruits vaginaux tombent souvent comme un couperet. Pourtant, ils sont le simple fruit d’appels d’air dans la vulve, phénomènes assez communs. C’est l’expulsion de cet air qui peut provoquer des sons, comme dans le cas du pet vaginal, surnommé avec humour « le frout » (contraction des mots foufoune et prout).  Plusieurs choses expliquent ces bruits.

Les rapports sexuels

Plus le vagin est ouvert, plus l’air a des chances d’y pénétrer. Or, lors d’un rapport sexuel, sous l’effet de l’excitation, le vagin se dilate et il s’ouvre davantage. Cela augmente la possibilité que de l’air y entre. Et lorsqu’un doigt ou un pénis fait des va-et-vient dans le vagin, l’air est alors expulsé de façon sonore. Comme quand, plus jeune, vous mettiez votre main sous votre bras et activiez ce dernier de haut en bas pour produire des poches d’air bruyantes.

Des mouvements qui ouvrent et ferment la vulve, comme le fait de s’asseoir puis de se relever, mais c’est moins fréquent que lors de relations sexuelles.

En cas de lubrification intense.

Quand la femme « mouille », son vagin se détend et s’humidifie, il devient glissant et l’air le pénètre plus aisément.

Lors d’un orgasme.

Du fait des contractions/décontractions du vagin pendant l’orgasme, un appel d’air peut avoir lieu.

Certaines positions sexuelles

La levrette par exemple est une amie des bruits vaginaux. Bien sûr, chaque vagin (et pénis) est unique. Les positions à éviter ne sont donc pas les mêmes pour toutes les femmes. Cela dépend de la morphologie de leur vulve ainsi que de celle du pénis, qui les pénètre. Toutefois les positions les  plus acrobatiques sont les plus à risques, comme les changements fréquents de posture.

Le fait d’avoir eu des enfants

Cela encourage également ces émissions d’air. Les femmes ayant accouché par voie basse ont le vagin plus détendu que celles qui n’ont pas encore eu d’enfants.

Ne pas avoir un périnée suffisamment musclé

Si le vagin est  hypotonique, c’est-à-dire quand les muscles du périnée manquent de tonus, alors il est davantage relâché.

La pratique de certains sports

Contre toute attente, des sports comme la course à pied ou le fait de faire des abdos engendrent un relâchement périnéal : les chocs et pressions sur le plancher pelvien vont fragiliser le tonus du périnée et le distendre. Pareil lors de constipation à répétition. Le fait de pousser fort dans le bas-ventre va provoquer un léger relâchement du périnée.

Enfin, d’autres pratiques, telles que la posture de la chandelle en yoga, vont créer des appels d’air et favoriser le pet vaginal par les mouvements effectués. Cependant, le yoga permet aussi de muscler cette zone du périnée, et cela est recommandé pour prévenir les frouts. Bref, toutes les femmes peuvent avoir des sorties d’air du vagin et pour différentes raisons.

Aucun lien avec le pet intestinal

Un frout est inodore, propre et ne témoigne pas d’un problème de santé. Ce n’est pas du gaz, mais simplement de l’air. Il n’y a aucun lien avec l’appareil digestif, ce qui veut dire que cela ne sent rien. Il n’a donc rien à voir avec un pet intestinal, en dehors du son qu’il produit.

Le second degré est son meilleur allié. On ne peut pas vraiment le contrôler et, comme nous l’avons évoqué, il atteste parfois du plaisir de la femme. Alors, mieux vaut apprendre à l’apprivoiser, voire à l’aimer. Et puis, franchement, il n’y a pas de honte à avoir.

Se muscler le vagin ne fait pas de mal

Vous l’aurez compris, un vagin dit hypotonique (quand les muscles du périnée manquent de tonus) est l’une des explications du frout. Il est donc recommandé de muscler son périnée et pas uniquement pour éviter les bruits vaginaux, mais aussi un prolapsus (descente d’organes), fuites urinaires, etc.
pleins d’autres raisons doivent pousser à  le faire. De nombreuses options sont possibles : exercices de Kegel, boules de geisha, rééducation périnéale avec un kinésithérapeute spécialisé, techniques de yoga spécifiques, ou encore  jeux connectés… Il y a de quoi rééduquer son périnée.

Pour conclure, la sexualité, ce sont des bruits, des odeurs, des regards… Ne pas assumer ces bruits, c’est faire montre d’immaturité. Il est normal d’émettre et d’entendre des sons, de sentir la sueur, de voir des poils.