Le Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest au Togo (PPAAO-Togo) s’est achevé le 31 décembre avec plusieurs acquis. Dans une interview publiée par le site atlanticinfos.com, le ministre de l’Agriculture, de la Production animale et halieutique a fait le bilan de ce programme.
Avant ce programme, le pays ne disposait pas d’entreprises semencières. Les semences n’étaient pas aussi nombreuses qu’aujourd’hui. Le PPAO a permis de mettre en place une filière semencière.
« On avait que très peu de semences. Aujourd’hui, grâce au PPAO, on a un début de développement d’entreprises semencières. Certes, c’est un peu disparate. C’est sur l’ensemble du territoire mais vu d’où le Togo venait, on n’avait pas le choix que d’essayer d’apporter des solutions sur l’ensemble du territoire », a indiqué le ministre Noël K. Bataka.
Depuis son début en 2011, le programme a permis d’accélérer cette filière. Selon le ministre, à partir de 2009, « on avait moins de 500 tonnes de semences. Aujourd’hui, on est à plus de 2500 tonnes de semences ».
Le programme a renforcé le cadre institutionnel. Pour M. Bataka, « il y a eu des difficultés certes, qu’il ne faut pas ignorer, qui portent entre autres sur la nécessité d’améliorer la structuration du marché au niveau des filières semencières. Il y a aussi l’insuffisance de ressources qui n’a pas permis d’augmenter le nombre de chercheurs qui devraient être formés pour avoir leur thèse et avoir aussi leur Master ».
Parlant de point fort, Il ajoute que certaines technologies n’ont pas été complètement diffusées à cause du faible niveau de capacité de certains techniciens.
« Nous étions à moins de 87% de couverture de notre besoin en denrées alimentaires. Nous sommes aujourd’hui à plus de 113% de notre couverture en besoin alimentaire. Ce sont des statistiques officielles qui existent », a précisé le ministre.
Grâce à ses efforts, le pays a été distingué en 2013 et en 2015 pour la réduction de la sous-alimentation par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Cette distinction a permis de marquer cet « exploit qui est fait grâce au Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (Pniasa) sous le leadership du chef de l’État qui est un visionnaire, qui dès le début, a mis en place des solutions pour permettre au Togo de faire aujourd’hui des avancées remarquables dans le secteur agricole. Mieux, le PPAAO est venu capitaliser sur le plan d’urgence que le chef de l’État son excellence Faure E. Gnassingbé a mis en place dès la crise alimentaire et nutritionnelle que le Togo comme l’ensemble des pays de la planète ont vécue en 2007 », a conclu, Noël K. Bataka.
Source : atlanticinfos.com