Le président de la République togolaise Faure Gnassingbé a prêté serment dimanche 3 mai devant les juges de la Cour constitutionnelle. Cette cérémonie marque un nouveau départ pour poursuivre le développement du pays.
« Devant Dieu et devant le peuple togolais, seul détenteur de la souveraineté populaire, nous Faure Essozimna Gnassingbé, élu président de la République, conformément aux lois de la République, jurons solennellement […] de consacrer toutes nos forces à la promotion du développement… », a déclaré le président réélu. C’est en ces termes que M. Gnassingbé s’est engagé à promouvoir le développement du pays.
Le chef de l’Etat a lancé le 4 mars 2019 le Plan national de développement (PND), une stratégie qui vise une croissance forte, durable, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous. Cela passera par une transformation structurelle de l’économie togolaise. Après son lancement, Faure Gnassingbé a pris sa mise en œuvre à bras le corps. Le N°1 togolais a entrepris des démarches pour rechercher le financement.
1 an après, beaucoup de projets sont mis en œuvre. Les différentes initiatives permettent de relancer l’économie du pays. En matière de climat des affaires par exemple, le Togo est l’un des meilleurs réformateurs dans le monde.
La jeunesse au centre du développement
Dans le cadre du Plan national de développement, plusieurs initiatives sont mises en œuvre en faveur des jeunes. Selon Kanka-Malik Natchaba, ministre conseiller du président de la République, plus de 25 milliards FCFA ont déjà été déboursés pour accompagner les jeunes.
Les jeunes sont au centre des trois principaux axes du PND à savoir : la mise en place d’un hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région ; le développement des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives ainsi que la consolidation du développement social et le renforcement des mécanismes d’inclusion.
Une menace appelée coronavirus
Alors que l’échéance du PND est pour 2022, le projet est menacé par la pandémie du coronavirus. La croissance économique du pays est touchée. « Le FMI pense que la croissance togolaise va passer d’un régime de 5,5% de croissance à un régime de 1% selon les informations que nous avons. Cela est évolutif, tout dépend de l’amplitude du choc », a confié à Togo Matin le représentant-résident du FMI au Togo, Dr Sampawende Jules Tapsoba. La menace est toujours présente.
Le Togo tente bien que mal de juguler cette situation. Des initiatives comme le programme Novissi sont mises en œuvre. Pour l’heure, le coronavirus est l’ennemi N°1 de Faure Gnassingbé et du développement du pays. Les autorités togolaises devraient ensemble trouver des solutions idoines pour éviter qu’il mettre complètement à genou l’économie et entrave le progrès du pays.
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