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Affaire de Gayman au Togo, sécurité activée

Le phénomène des « Gayman », ces individus mal intentionnés qui ont causé et continuent d’ailleurs d’être l’origine de la psychose et le chaos au Bénin, n’ont pas de le place ici au Togo ni ailleurs. Les forces de sécurité sont à pied d’œuvre en vue de les traquer les suspects où qu’ils se réfugient.

L’ampleur du phénomène a été portée à la vigilance et à l’attention de toutes les populations de la sous-région ouest africaine par les réseaux sociaux. Ils ont harcelé, attaqué et assassiné nombres de Béninois qui, la plus part du temps sont leurs parents, amis ou proches collaborateurs. Sous prétexte du gain facile, sans effort, des jeunes de ce pays ont choisi de se fier à l’aile malfaisante du culte du « vodou » dont la doxa, à l’instar de plusieurs de nos traditions ancestrales promeut plutôt la protection et la prévention de tout genre de malheur se profilant dans un avenir proche ou lointain et dont les répercussions sur les adeptes ou le village auraient été d’une grande ampleur.

Eux par contre, en complicité des marabouts, mieux les charlatans, embrassent la voix opposée aux dispositions prédéfinies par les règles du « Vodou ». Mais, sous l’œil regardant du président Patrice Talon, lui-même fils et grand adepte du Vodou, ces « délinquants » de nos us et coutumes sont à la lisière. Les forces de la sécurité intérieure du Bénin ont mené une purge, depuis plusieurs mois maintenant dans les principales villes du pays et ses hameaux les plus éloignés.

De ces contraintes, plusieurs de ces jeunes criminels ont été engloutis par les différentes interventions de la mairie de Cotonou dont l’actuel homme fort a annoncé ne ménager aucun effort en ce sens. Dos au mur, ceux-ci choisissent la voix de l’asile et atterrissent au Togo, de l’extérieur connu pour son hospitalité légendaire.

Le gouvernement togolais s’active

L’alerte a été donnée par les internautes togolais à travers la diffusion de photos heurtant toute sensibilité. La Police nationale sans en faire un bruit médiatique, au risque d’augmenter le degré de psychose en prévalence depuis août dernier, se saisit de l’affaire en douce. Suite à quelques jours d’investigations, en collaboration avec les populations environnantes, une dizaine d’entre ces jeunes malfaiteurs ont été sortis de leurs « auberges » dans les quartiers de Bê, Baguida ou encore Avépozo.

Le weekend dernier, les forces de sécurité intérieure ont capturé un groupe à Atiégou. Ceux-ci ont été livrés, dans la journée d’hier mardi à la Police Béninoise par le minitre Yark Damehane en charge de la sécurité intérieure et de la protection civile. Pour celui-ci, « aucun répit ne sera accordé à ces criminels qui troublent la quiétude des populations. Depuis qu’ils ont été signalés au Togo, ces individus malintentionnés ont été traqués jusqu’au démantèlement du réseau ».

Awih Essoyodou