Les derniers événements de la Coalition des 14 ne sont pas nouveaux pour les Togolais. Comme le dira quelqu’un, « c’est du déjà vu ». Mais cela inquiète certains acteurs comme le président du parti le Togo Autrement Fulbert Atisso qui pense qu’il faut crever l’abcès.
Pendant des années, l’opposition togolaise a expérimenté plusieurs regroupements . Malheureusement, jusqu’à ce jour toutes les tentatives se sont soldées par des échecs. La dernière en date c’est la Coalition des 14 qui vient de connaître un sort funeste. Les principaux acteurs viennent eux-mêmes d’en faire les funérailles. Les choses se sont donc terminées comme d’habitude. Ceux qui prédisaient cette triste fin pendant que les leaders du regroupement bombaient le torse en disant que cette fois-ci ce sera différent, avaient tout simplement raison.
Chaque parti est retourné dans son coin en attendant une nouvelle occasion propice. Mais un acteur comme Fulbert Atisso ne veut pas en rester là. Pour le président d’un des plus jeunes partis politiques du Togo, il est trop facile de tourner ainsi la page sans se poser de questions. Il propose une auto-critique, une auto-analyse. Monsieur Atisso voudrait que l’opposition cherche la raison de ses échecs répétitifs. La méthode toute trouvée, c’est la catharsis. Il s’agit d’une action consistant à nettoyer, purifier, purger.
Cela va permettre de crever l’abcès. C’est une action qui ne sera pas forcement appréciée, ni aisée, ni facile. Mais il faut y aller selon l’ancien journaliste et essayiste.
C’est donc dans une telle démarche qu’il s’est engagé depuis plusieurs semaines. Dès le début de cette année Fulbert Atisso a commencé à publier plusieurs déclarations sur la situation qui a prévalu à la coalition, les ressentiments, les frustrations, les mensonges, les erreurs politiques etc…
beaucoup ont vu dans ces sorties, une action délibérée orchestrée contre la Coalition, ce que l’intéressé rejette. Il pense au contraire que c’est un mal nécessaire. « Que les gens ne soient pas dérangés qu’on dise certaines choses », se défend-il. La démarche de Fulbert Atisso semble être la solution aux problèmes de l’opposition togolaise, mais pourra-t-elle prospérer ? Les autres leaders de l’opposition surtout les poids lourds, épouseront-ils sa démarche ?