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Conseil des ministres / Vague de privatisations et de nominations,Têko Koudouwovoh pour diriger la Force Sécurité Election 2018, plutôt que la fusion, l’UTB et la BTCI en option privatisation

Mawuli Têko Koudouwovoh

Le Chef de l’Etat a présidé hier mercredi au palais de la présidence, un Conseil des ministres au cours duquel il a été procédé à plusieurs nominations, plusieurs privatisations et à l’approbation de plusieurs textes de loi.

Au terme de ce Conseil, l’on note que le Directeur général de la police nationale, Mawuli Têko Koudouwovoh a été nommé Commandant de la Force sécurité élection 2018  (FOSE).  Le  décret nommant ce Commissaire divisionnaire de police a été pris en Conseil des Ministres.

Il sera secondé dans ses taches par deux adjoints, en l’occurrence, le Commissaire divisionnaire de police Mikidjiébe Balate comme Commandant adjoint-Police de la FOSE et le LieutenantColonel Saparapa Ibouraïma comme Commandant adjointGendarmerie de la FOSE. Têko Koudouwovoh est rompu à cette mission dans la mesure où Il avait eu à diriger la FOSEL (Force sécurité élections législatives) en 2013 et la FOSEP (Force sécurité élection présidentielle) en 2015.

Au cours de la même réunion, le gouvernement a autorisé mercredi la privatisation de la Banque Togolaise pour le Commerce et l’Industrie (BTCI) et de l’Union Togolaise de Banque (UTB).

Dans la recherche des solutions les plus appropriées, le gouvernement avait le choix entre la fusion ou la privatisation. « La seconde option à savoir les privatisations de la BTCI et de l’UTB est privilégiée car d’une part, elle cadre avec la volonté du gouvernement de se désengager progressivement des secteurs productifs pour faire place au privé dans le cadre de sa politique de partenariat avec le secteur privé et d’autre part, en raison des opportunités actuelles du marché bancaire et du coût d’opportunité que représenterait  la  première option pour l’Etat », explique le communiqué du Conseil, étayant d’ailleurs qu’ : « Ainsi, en application de l’article 61 de la loi n° 2014-014 du 22 octobre 2014  portant  modernisation de l’action publique de l’Etat, ces opérations de privatisation doivent être autorisées par l’Assemblée nationale. En conséquence, le gouvernement suspend le projet de fusion. Dans la conduite de ce processus de privatisation, le gouvernement veillera à la préservation des emplois et des intérêts des employés ainsi qu’à la consolidation  du  système financier. ».

Par ailleurs, le Conseil a adopté le projet de loi relatif au projet de  loi  de  finances,  gestion 2019.  Comme,  par  le  passé, le gouvernement veut mettre l’accent sur les orientations de la politique économique et sociale et sur le cadrage macro-budgétaire en écho avec le programme triennal soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) conclu en 2017  avec  le  Fonds  Monétaire International (FMI). Dans les prévisions budgétaires 2019.

« Ce  programme,  vise la stabilisation du cadre macroéconomique à travers la poursuite de l’assainissement des  finances  publiques, notamment une plus forte mobilisation des recettes, l’efficacité  et  l’efficience  de la dépense publique pour une croissance inclusive et durable ainsi que la maîtrise de l’endettement. le présent projet  de  budget  2019  tient compte de l’environnement économique international et de l’évolution de l’économie nationale  à  fin  juin  2018  », défend le Conseil.

En  2019,  l’activité économique évoluera dans un environnement marqué par la mise en œuvre des projets dans le Plan national de développement (PND 2018-2022) dont les principaux axes sont : la mise en place d’un hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région ; le  développement  des  pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives ; et la consolidation du développement social et le renforcement des mécanismes d’inclusion.

Rappelons, au sujet du recensement électoral en cours, que le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales tenu informer le conseil du démarrage des opérations de recensement dans la zone 1  le  lundi  1er  octobre.  «  A  la date du 02 octobre 2018, 2839 comités de liste et cartes ont reçu chacun leur kit pour l’enregistrement biométrique des électeurs ainsi que pour l’édition de leur carte d’électeur, dans les CELIS. 1929 groupes électrogènes ont été déployés  et  6200  opérateurs de saisie (OPS) ont été recrutés, formés et déployés dans les CRV.

En dehors de la pluie du premier jour, il a été relevé  quelques  difficultés techniques au début de ce recensement dans certaines CELIS.  Ces  difficultés  sont progressivement surmontées et tous les CLC dans les vingt CELIS concernés ont démarré l’enregistrement et la délivrance des cartes d’électeurs à nos compatriotes en âge de voter », précise le Communiqué.

La Rédaction