Voulez-vous faire couvrir un événement par Togo Matin?

Contractualisation, plus de place au laisser-aller dans nos hôpitaux !

Engagé en juin 2017 par le ministère de la Santé et de la Protection sociale, le processus de contractualisation a été porté de la phase expérimentale vers la phase d’extension par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé au Centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio (Chu So).

Les autorités togolaises sous l’impulsion du chef de l’Etat ont engagé un processus de contractualisation pour apporter des solutions durables aux problèmes de mauvaise gestion qui ont cours dans nos formations sanitaires.

La gestion des ressources matérielles, financières et humaines au niveau des formations sanitaires togolaises est au centre de tous les maux dont souffre le secteur de la santé au Togo.

L’Etat est le premier responsable de la santé de la population, mais l’Etat pour
pouvoir mieux exploiter les structures sanitaires aura besoin des partenaires privés.

« L’assainissement de la gestion par l’approche contractuelle, trouve sa justification
dans la désaffection de nos populations pour les formations sanitaires publiques, née du fossé sans cesse croissant entre les ressources injectées et les résultats enregistrés », a expliqué le ministre de la Santé et de la Protection sociale, le prof Moustapha Mijiyawa dans son discours de présentation de l’approche.

L’approche contractuelle dans sa forme togolaise se présente comme une thérapie à une maladie de longue durée, administrée avec bienveillance, sérénité et détermination, mais sans stigmatisation, sans personnalisation, sans personnification.

Ses principales caractéristiques sont compilées dans une convention entre l’Etat et la société contractante, en parfaite harmonie avec les règles de l’administration publique.

La formation sanitaire garde son statut public, les agents qui y travaillent relèvent de l’Etat, de même que les infrastructures et les équipements. Les prix des prestations et des examens sont fixés par l’Etat.

La société contractante, entité non étatique jouissant d’une délégation de gestion, est chargée de mettre en place des outils et des mécanismes en vue d’une gestion orthodoxe.

Ses agents s’intègrent dans l’organigramme de la formation sanitaire, y travaillent de concert et de façon transparente avec les différents acteurs. Elle est rémunérée par l’Etat pour ses prestations de gestion.

Les résultats enregistrés à Atakpamé justifient le début de la phase d’extension qui quittera le Chu So vers les hôpitaux de Sokodé, Kara, Dapaong dès la semaine
prochaine.

Le prof Mijiyawa compte sur la bonne collaboration de ses collègues pour sa réussite. «Nous avons la ferme conviction qu’ils se comporteront en dignes filles et fils de notre pays, prêts à illuminer notre peuple. »

L’Etat de son coté, assurera et assumera, en appliquant les règles républicaines, nécessaires au bon fonctionnement de chacune de ses entités.

Edem Dadzie