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Eperviers du Togo, Le Roy inquiète !

Claude Le Roy

Après leur match nul 0-0 face aux Ecureuils le 9 septembre dernier, les Eperviers ont sans doute enregistré une autre défaite de trop. Ce qui n’est pas naturellement du goût de beaucoup de Togolais, de plus en plus remontés contre le sélectionneur de l’équipe nationale, Claude Le Roy.

Au stade municipal de Lomé. Les Eperviers, après une défaite 1-0 à Blida contre les Fennecs de l’Algérie lors de la première journée des éliminatoires, sont contraints au nul 0-0 par les Ecureuils du Bénin. Le Togo enregistre seulement un (01) point en deux sorties et occupe actuellement la troisième place de la poule D derrière l’Algérie et son adversaire du jour. Ce qui relance le débat sur la capacité du technicien français à tirer le meilleur de l’effectif de sorte à lui assurer la qualification pour la phase finale de la compétition panafricaine prévue au Cameroun l’année prochaine.

En débarquant au Togo en avril 2016 pour un contrat d’une durée de trois ans, Claude Le Roy qui a bourlingué sur le continent a été missionné de bâtir une sélection solide, compétitive et de la qualifier pour la CAN 2019. Peu de temps après sa signature, il se fend dans une interview accordée au www.lemonde.fr en ces termes : « Je me suis rendu à Lomé et j’ai rencontré des personnes qui voulaient vraiment que je vienne. Il y a de très bons joueurs dans cette équipe. Le Togo est un pays de football qui obtient depuis déjà pas mal d’années des résultats intéressants. Et je suis convaincu qu’il peut faire encore mieux ». A l’œuvre, rien ne se passe comme prévu.

Si les termes exacts de son contrat sont soigneusement bien gardés, Claude Marie François Le Roy dispose de pas mal d’atouts qui auraient poussé cet « Européen installé au Ghana qui a de très bonnes relations avec le Togo » à le recommander à la présidence togolaise. Il connait bien le continent pour avoir traîné sa bosse un peu partout.

Avant son arrivée ici, il a disputé huit (8) CAN avec le Cameroun (1986 et 1988), le Sénégal (1990 et 1992), la République démocratique du Congo (2006 et 2013), le Ghana (2008) et le Congo Brazzaville (2015). Ce parcours fait de lui un connaisseur du football africain. Et à priori, il fait partie de ceux qui sont capables de donner un nouveau souffle au football togolais aujourd’hui très loin de sa période de gloire (mondial 2006 en Allemagne).

Claude Le Roy s’est brouillé avec une partie des internationaux (Serge Akakpo, Jonathan Ayité, Serge Gakpé, Alaixys Romao) ténors de la sélection avant son arrivée. Certains d’entre eux se sont mis à l’écart, d’autres ont tout simplement préféré prendre leur retraite internationale. Ces ex- Eperviers critiquent en coulisse les méthodes de travail du sélectionneur qu’ils qualifient de « désuètes », inadaptées au football moderne.

Mathématiquement, le Togo n’est pas encore éliminé de la course qualificative pour la prochaine CAN. Claude se dit « confiant pour le reste ». Les joueurs, selon lui, ont tout donné face aux Béninois. « La qualification se jouera peut être à Cotonou en mars » prochain, tente-t-il de rassurer. Le public sportif et les supporters des Eperviers espèrent qu’il en sera ainsi.

Avec www.icilome.com