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Les députés ont poursuivi la session de plein droit à leur siège hier

Un aperçu du bureau d'âge

Démarrée la semaine dernière, la session de plein droit de la 6è législature de la 4è République, s’est poursuivie hier au siège de l’Assemblée nationale à Lomé. Comme à la première rencontre, les députés ont une fois encore répondu à l’appel du doyen d’âge, l’honorable André Johnson de l’Union des forces de changement (UFC). Il faut tout de même faire remarquer l’absence de quelques-uns. Cette session de plein est très importante parce qu’elle balise la voie pour un bon fonctionnement de la toute nouvelle institution qui vient d’être mise en place pour les cinq prochaines années.

Comme précisé auparavant, la session de plein droit va permettre aux députés de travailler à doter leur institution d’un des textes les plus importants, à savoir le règlement intérieur. Sans ces règles de fonctionnement, ce sera l’anarchie et le désordre dans cette institution qui est une vitrine de la République. C’est donc une étape cruciale pour les élus de la nation. Ainsi, lors de cette session, une commission spéciale avait été mise sur pied pour se pencher sur le règlement intérieur devant régir la législature en cours. Elle est dirigée par le député Stanislas Baba avec comme premier rapporteur l’honorable Alipui Sénanou.

Sans doute les députés ne vont pas traîner à cette étape de leurs travaux. De grands chantiers les attendent et ils en sont conscients. Ils n’auront pas de répit. Le nouveau gouvernement sera certainement constitué dans les tout prochains jours. Il leur reviendra de jauger la politique de développement de ce gouvernement, et ils auront la lourde charge de contrôler son action. Vu les défis de l’heure sur le plan politique comme sur le plan social et autres, le travail risque d’être très complexe. Ils ont donc tout intérêt, surtout pour les nouveaux à rentrer rapidement dans le bain du travail parlementaire. Faudra également noter que lors de cette session, une proposition introduite par les nouveaux députés limiterait le mandat du président de l’Assemblée nationale à un an renouvelable. Cette idée sera soumise à la Cour constitutionnelle, seule habilitée à juger de sa conformité avec les textes qui régissent la République togolaise.

Edem Dadzie