Selon les leaders de la Coalition des 14 partis de l’opposition, le gouvernement et sa majorité essayent de gagner du temps, afin d’essouffler la dynamique de « contestation populaire » du pouvoir, enclenchée depuis le 19 août 2017. A en croire particulièrement Mme Adjamagbo-Johnson, Jean-P犀利士
ierre Fabre et compagnie, les élections législatives que s’apprête à organiser le Togo doivent être repoussées à une date ultérieure. Ces scrutins sont pourtant un test grandeur nature pour l’opposition qui revendique un certain monopole du peuple depuis le 19 aout 2017.
Les législatives auront bel et bien lieu, que ce soit le 20 décembre ou à une date ultérieure. Du côté du pouvoir, elles peuvent avoir lieu demain vendredi 9 novembre ou le 20 décembre, car tout est enfin prêt pour que des élections équitables et transparentes se tiennent dans notre pays. C’est plutôt les leaders de la C14 qui souhaitent que le prochain scrutin électoral soit reporté. « S’agissant de la tenue des élections, je pense qu’elles n’auront pas lieu avant juin ou juillet 2018.
La Ceni ne pourra pas les organiser avant », a déclaré Jean-Pierre-Fabre, le chef de file de l’opposition dans une interview qu’il a accordée au mensuel Jeune Afrique, il y a quelques jours. Difficile de comprendre la posture de la C14 quand on sait que cette dernière, visiblement auréolée par les marches qu’elle a organisées l’année dernière, n’a cessé de chanter à qui veut l’attendre qu’elle a tout le peuple togolais avec elle.
Comment comprendre que ce regroupement de partis politiques au lieu de saisir cette occasion pour avoir une majorité à l’Assemblée nationale, désire repousser ce scrutin de plusieurs mois au risque que la mobilisation populaire dont elle semble bénéficier ne s’effrite avec le temps. La Coalition a-t-elle peur des urnes ou veut-elle gagner du temps? Tout porte à croire que oui, même si sa coordinatrice, Brigitte Adjamagbo-Johnson affirme que « la C14 se porte bien et continue d’être à l’avant-garde de la lutte » et accuse le pouvoir de jouer la montre.
Rachidou Zakari
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