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Production vivrière au Togo, 7% de croissance en 2017

Une agricultrice au champ

La bonne pluviométrie enregistrée l’année dernière par le Togo a impacté positivement la production agricole sur toute l’étendue du territoire national. Une note de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) informe  que  la  culture  de  vivres  a  porté  des  fruits  en bénéficiant d’un taux significatif.

L’essor est déterminé par les conditions climatiques qui ont été très favorables, les saisons dernières dans l’ensemble des pays de la sous-région ouest africaine dont le nôtre. Les activités entrant dans le cadre de la production vivrière auraient bondi de sept points de pourcentage en rapport avec celles de l’année précédente. Dans son rapport, la principale institution d’émission monétaire de l’Afrique de l’ouest indique que la moyenne générale de cette croissance dans l’Uemoa est estimée à un peu plus de 6%.

Dans les détails, la production des tubercules aurait progressé d’un taux de 6.5% alors que celle des céréales se situe autour de 6.2 points. La note du Togo surpasse ainsi la moyenne globale de l’Union ouest africaine. Hormis le Sénégal qui progresse de 8%, la Côte d’Ivoire  (7.9%)  et la Guniée Bissau qui gagne 8 points de pourcentage, la croissance de notre pays se situe au-dessus de celle d’autres pays.  Il  s’agit  du  Burkina Faso (6.2%), le Bénin (5.7%) et le Mali qui est au plancher avec un taux de 4.3%.

La production vivrière dans notre pays connaît depuis plusieurs saisons maintenant, un boom spectaculaire avec notamment des excédents céréaliers qui sont réexportés vers d’autres pays de la sous-région à l’instar du Ghana et même du Gabon en Afrique centrale. Le gouvernement qui œuvre pour l’éradication de la sous-alimentation et la malnutrition dans les prochaines années, ambitionne de restructurer l’agriculture du pays à travers son projet d’agropoles.

Avec plusieurs plans de promotion de l’agriculture togolaise à l’instar du Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (Pniasa) et du Programme d’aide au secteur agricole (Pasa) etc. Avec la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) dont la phase opérationnelle devrait débuter dès le mois d’avril prochain, l’Etat togolais table sur une croissance économique soutenable à l’horizon 2030.

Awih Essoyodou