Le chef de la diplomatie togolaise, le professeur Robert Dussey, est convaincu d’une chose : « qui protège le Sahel, protège la région du Golfe de Guinée ». Et c’est ce que fait son pays. Le Togo ne reste jamais à l’écart lorsqu’il s’agit de trouver des solutions aux problèmes sécuritaires dans le Sahel et sur le reste du continent africain.
La situation qui prévaut dans les pays du Sahel, notamment au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad, en Mauritanie (G5 Sahel) et qui menace de prendre en étau les pays côtiers, doit interpeller tout le monde. Un pays africain surtout en Afrique de l’ouest qui décide de ne pas s’impliquer, n’a rien compris et pourra s’en mordre les doigts. Notre pays qui enregistre déjà des tentatives d’incursions par sa frontière Nord ne restera pas à l’écart de la résolution de ce fléau.
Non seulement, une opération spéciale a permis jusqu’alors de repousser les bandits armés du Sahel, mais le Togo prend aussi des initiatives pour aider les pays voisins victimes de l’extrémisme violent et du djihadisme, à ne pas succomber. Le gouvernement togolais a mis en place un Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV).
Lire également : Visite du ministre malien des affaires étrangères au Togo
Les initiatives sont régulièrement prises par les membres du gouvernement en concertation avec la société civile pour sensibiliser la population. Le président de la République Faure Gnassingbé est toujours à l’avant-garde du combat. On peut donc aisément comprendre la portée des propos du professeur Dussey : « Qui protège le Sahel, protège la région du Golfe de Guinée et pour le Togo, la lutte pour la sécurité et la préservation de la stabilité des pays du Golfe de Guinée est inséparable de la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme au Sahel ».
Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur s’exprimait ainsi à l’occasion de la 3e réunion de la Coalition pour le Sahel. « Pour le Togo, l’initiative d’Accra doit devenir un véritable cadre de coopération sécuritaire de tous les pays ouest-africains de la région du Golfe de Guinée », a -t-il précisé.
La rédaction