Le 12 juillet dernier, l’hôpital de district sanitaire N° 2 a reçu un patient qui est décédé dans des conditions troublantes. Cette situation a fait naître une psychose non seulement au sein du personnel soignant, mais aussi de l’ensemble de la population. Dans un communiqué publié hier, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, le professeur Moustafa Mijiyawa rassure les Togolais qu’aucun cas autochtone n’a été enregistré.
Selon les informations qui ont circulé et confirmées par le communiqué, le patient est mort suite à un vomissement abondant de sang. Des prélèvements ont donc été réalisés sur la dépouille afin de procéder à des analyses approfondies et déterminer la cause de ce vomissement de sang. Les résultats des analyses se sont révélés négatifs pour les fièvres hémorragiques notamment pour la fièvre Lassa, précisément en cause dans le cas actuel.
Dans le communiqué, le ministre indique qu’«aucun cas autochtone de fièvre Lassa n’a été enregistré depuis le début de l’année au Togo ». Voilà qui doit rassurer tous les Togolais, surtout avec toutes les folles rumeurs qui ont circulé. Le ministre de la Santé et de la Protection sociale « exhorte la population à ne pas céder à la panique et la rassure que l’issue de la prise en charge des cas de fièvre de la dengue et de Lassa est favorable dès lors qu’elle intervient précocement ».
Des mesures de prévention sont rappelées par le communiqué. Se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, bien protéger les restes d’aliments et de réserves de nourritures dans les maisons.
Adopter les mesures d’hygiène et d’assainissement pour éviter que les rongeurs ne pénètrent dans les maisons, notamment en conservant les céréales et autres denrées alimentaires dans des contenants bien fermés et résistant aux rongeurs (bidons, tonneaux…), en éliminant les ordures loin des habitations et en maintenant la propreté à l’intérieur et autour des habitations.
Eviter tout contact avec le sang, selles, urine, salive et les vomissures d’une personne suspecte ou malade d’une fièvre virale hémorragique. Ne pas manipuler, en l’absence de toutes mesures de protection adaptée, le corps d’une personne suspectée décédée de fièvre virale hémorragique.
Edem Dadzie
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