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Sécurité routière : le pasteur Edoh Komi s’insurge contre les indisciplinés de la route

Pasteur Edoh Komi

Malgré les sensibilisations et la présence effective des forces de l’ordre, il est désolant de constater que des individus continuent de poser des actes inciviques sur nos routes, avec des conséquences graves pour eux-mêmes et les autres usagers. Le président du Mouvement Martin Luther King (MMLK), la voix des sans voix, attire à nouveau l’attention des autorités sécuritaires sur ces « dangers publics ».

L’adjoint au maire du Golfe 2 est choqué de voir encore de nos jours trois passagers sur une moto qui est sensée remorquer en principe deux personnes. Et il faut faire remarquer que parfois, l’on aperçoit des motos avec plus de trois passagers. Il est clair que certains de nos compatriotes ne mesurent pas, ou se foutent complètement des risques qu’ils courent et qu’ils font courir aux autres usagers de la route.

« Est-ce à dire que le conducteur est un inconscient ? Ou un ignorant ? Un être insensé ? Ou un rebelle ? Un récalcitrant ? », Se demande le pasteur Edoh Komi. En effet, il est difficile de croire que des individus jouissant de toutes leurs facultés puissent mettre volontairement leurs vies en danger. Si la sauvegarde de la vie des autres ne les préoccupe pas, au moins leurs propres vies devraient être chères à leurs yeux.

« Et le conducteur et les passagers sont des citoyens déviants de la société », constate avec amertume le président du MMLK. Et à ce moment de pandémie du coronavirus, des compatriotes continuent de se livrer à ces pratiques risquées et sans porter en plus de masques de protection. Le MMLK demande aux forces de l’ordre de les arrêter pour les délits suivant : surcharge ou surplus de passagers, violation de feux tricolores ou entrave à la circulation, défaut de port de masques ou non-respect des instructions pendant une période de pandémie conformément au nouveau code pénal en ses articles 846 et 847. « Pour le MMLK, laisser ces individus circuler sur notre territoire serait une défaillance ou une complicité des forces de sécurité », conclut le pasteur.

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