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Société et traditions / A quel prix enterrer « dignement » nos morts ?

Dans certains milieux au Togo, la perte d’un parent ou d’un proche peut occasionner d’énormes dépenses lorsqu’il s’agit de respecter un certain nombre de cérémonies funéraires. Parfois, il s’agit juste d’enterrer « dignement » les morts. Mais à quel prix ?

Les cérémonies funéraires peuvent être souvent très onéreuses dans certaines sociétés très respectueuses de la tradition. L’époque où, pressées par la décomposition du cadavre, les familles s’empressaient d’inhumer leur défunts est alors révolue, surtout qu’il  existe  aujourd’hui plusieurs techniques de conserver les cadavres. Les funérailles sont souvent des grands moments, avec souvent des programmes et activités variés au cours des quels plusieurs millions sont dépensées.

Tradition ou idolâtrie ?

Selon l’abbé Marc prêtre à l’église catholique de Koudjoukada à Kara, les cérémonies funéraires en soient ne sont pas des pratiques démoniaques de telle enseigne à être rejetées par le christianisme.

Même au sein de l’église catholique  il  existe aussi de funérailles dites chrétiennes. En effet l’église prône l’hommage fait à la personne disparue par des cérémonies de prières, des salutations d’usages, le soutient à la famille éplorée. Tout comme le christianisme, les funérailles de natures doivent être simples.

Les funérailles doivent prôner la défense des valeurs humaines. Au-delà de tout ceci les dépenses engendrées lors des funérailles sont fortement rejetées. Pour l’abbé Marc les funérailles ne devraient pas être des occasions de grandes rencontre rassemblant des centaines de personnes qui pour les organiser, il faudra dépenser des fortunes que l’on met des années à économiser. Or qui parle de funérailles inclut alcool plus précisément du « Tchouk » ou du « Sodabi » ici au Togo, accompagné de sexe  ce  qui  entraine des grossesses non désirées et de maladies vénériennes.

Nana G.