Le projet de loi de finances gestion 2019 a été adopté vendredi 16 novembre dernier par l’Assemblée nationale au cours de la sixième séance plénière de la deuxième session ordinaire de cette année. Dans le budget 2019, la priorité a été donnée à l’emploi des jeunes, la réduction de la pauvreté des populations les plus vulnérables, l’investissement dans les secteurs porteurs de croissance en lien avec le PND.
Le projet de loi de finances, gestion 2019 a été adopté par la majorité des députés présents à cette session. Le budget 2019 est en hausse de 11,5%. Il est projeté à 1461 milliards de francs CFA en dépenses et en recettes contre une prévision de 1 310,9 milliards de francs CFA en 2018. 45% du budget 2019 sera consacré aux actions sociales. Le chef de l’Etat Faure Gnassingbé veut renforcer son mandat social, en accordant une priorité aux projets de développement du pays. « Le gouvernement est déterminé à créer un environnement propice pour l’accélération de la croissance économique et partant à réduire sensiblement la pauvreté des populations les plus vulnérables à travers les investissements sociaux prévus dans la présente loi de finances », a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances Sani Yaya.
L’emploi des jeunes reste une priorité. Le gouvernement envisage des recrutements dans plusieurs secteurs. Les populations vulnérables ne seront pas du reste. Les autorités togolaises accorderont une attention particulière au Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV) et au Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC). Ceci permettra de réduire leur pauvreté.
La majorité des ressources de l’Etat sera orientée vers des investissements dans les secteurs porteurs de croissance en lien avec le Plan national de développement (PND). Le gouvernement table aussi sur le développement des agropole, les pôles de transformation agricoles. On note une baisse des dépenses budgétaires de 25,6 milliards. Elles s’élèvent à 895 milliards de francs CFA en 2019 contre 920,6 milliards en 2018.
La politique budgétaire du gouvernement sera axée sur la poursuite de l’amélioration de la mobilisation des ressources publiques sur la base de l’efficacité des dépenses publiques et la maîtrise du déficit budgétaire.
Selon Sani Yaya, le gouvernement va poursuivre le renforcement des actions de mobilisation des recettes internes en assurant l’élargissement progressif de l’assiette fiscale. Cette mesure permettra de desserrer l’étau sur les entreprises et le secteur privé pourra contribuer ainsi au développement du pays.
Félix Tagba
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