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Cinéma / Sortie d’une série, « Séfako », l’amour au cœur des rancœurs familiales

Photo de couverture

« Séfako », une nouvelle série-drame vient enrichir le monde cinématographique togolais. La première saison de trois épisodes a été projetée en avant-première, le 30 juin dernier à Lomé, en présence des acteurs culturels et des cinéphiles. L’amour, la vengeance, la trahison, l’éducation, les conflits fonciers, la série décrit toutes les tares de la société.

« Séfako », c’est l’histoire de Séfako et Edem, deux jeunes qui s’aiment. En face de leur idylle se dresse une vieille rancœur entre leurs familles respectives.

Seul le père d’Edem et la mère de Séfako connaissent l’histoire qui a créé une barrière entre les deux familles : le père de la jeune fille, grabataire avait donné pour caution ses terres à son ami, qui n’est autre que le père du jeune homme, afin de se soigner.

Seulement, celui-ci meurt. La terre qui devait être exploitée durant trois ans est devenue la propriété du père d’Edem. Entre amour et secret familiaux… les choses se compliquent pour les jeunes tourtereaux. Le seul issu, resta l’exil ! Le sort ne leur est pas favorable.

Hormis le secret des conflits fonciers, un autre plus lourd plane… C’est le non-dit de la série. La série-drame Séfako a également traité des grossesses indésirées. Séfako a deux amies dont l’une se fera engrosser par son professeur de Mathématiques qui quitte le village. Marié, l’enseignant prétend avoir une famille en charge. Menacée par sa mère, la jeune fille tente le pire : l’avortement.

« C’est une histoire qui me tenait à cœur que j’ai voulu écrire pour véhiculer ce message. Relever ce que les jeunes filles vivent sur les bancs d’écoles, l’irresponsabilité des certains enseignants. C’est une histoire vécu dans mon village que j’ai dramatisée», a expliqué Blada Wodou, productrice d’Afrilywood. « Séfako », série 100% togolaise est une réalisation de Kodjo Kevin Kutowu.

Nadia Edodji (Stagiaire)