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Coopération Banque mondiale-Togo, un appui budgétaire de 20 milliards de francs CFA en perspective

Le début de cette semaine n’a pas été de tout repos pour le   chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Alors qu’il présidait lundi, la réunion du groupe de travail ministériel sur l’opérationnalisation du Marché unique de transport aérien en Afrique (MUTAA), le chef de l’Etat a eu une séance de travail dans la matinée d’hier mardi avec Pierre Laporte, le directeur des opérations de la Banque mondiale.

Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur les différentes initiatives de l’Etat togolais qu’approuve l’institution de Bretton  Woods. Il s’agit notamment, des réformes engagées par le gouvernement togolais dans le cadre de l’amélioration des services de l’aviation ainsi que la bonne coopération entre l’Etat togolais et son partenaire de développement. Au terme de l’entretien de quelques heures, il ressort que la Banque mondiale éprouve son désir de soutenir la marche du Togo vers son émergence. Faure Gnassingbé salue la coopération entre son pays et l’institution tout en annonçant « la perspective d’un appui budgétaire pour notre pays de 40 millions de  dollars (soit un peu plus de 22 milliards de francs CFA) annoncée par M. Laporte ».

Depuis deux années, l’Etat togolais s’est engagé à suivre la feuille de route du Fonds monétaire international (FMI) qui recommande au gouvernement, davantage de transparence dans la gestion de ses finances. Ce choix de l’exécutif motive ainsi le retour de la confiance de ses partenaires de développement au rang desquels, la Banque mondiale qui renforce depuis février 2017, son soutien au développement de l’agriculture dans notre pays. Début février de l’année dernière, l’institution de développement approuvait des crédits d’un montant total de 5 milliards de francs CFA dans le cadre de l’exécution du Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest (PPAAO).

Ce financement avait pour but de favoriser le financement de la transformation des centres nationaux de spécialisation en centres régionaux d’excellence, la consolidation et l’expansion des échanges régionaux de technologie et d’innovations agricoles afin de généraliser leur diffusion et leur adoption ou encore la modernisation des services de vulgarisation agricole et des systèmes de transfert de technologies.

Awih Essoyodou