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Coronavirus : La pandémie nécessite une réponse environnementale solide

Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), 75% des maladies infectieuses émergentes sont des zoonoses, c’est-à-dire transmissibles de l’animal à l’Homme. Le coronavirus est une illustration. Cela veut dire qu’il y a forcément un lien avec la gestion que l’on fait de l’environnement mondial. Une réponse environnementale solide est donc aussi nécessaire.

D’ici la fin de cette crise, l’on doit réfléchir pour que les leçons apprises puissent véritablement servir, notamment dans le domaine environnemental. Le Pnue travaille en étroite collaboration avec ses partenaires pour développer les connaissances scientifiques sur les liens entre la stabilité des écosystèmes, l’environnement et la santé humaine, y compris en ce qui concerne les maladies zoonotiques.  En raison de la nature interconnectée de toutes les formes de vie sur cette planète, un cadre ambitieux pour la biodiversité après 2020 est très important.

Dans le contexte de l’après-crise, alors que les gouvernements approuvent des plans de relance pour soutenir la création d’emplois, la réduction de la pauvreté, le développement et la croissance économique, le Pnue compte aider les États membres et les partenaires à « reconstruire en mieux », à saisir les occasions de passer à des investissements verts, tels que les énergies renouvelables, le logement intelligent, les marchés publics écologiques, les transports publics, le tout guidé par les principes et les normes de production et de consommation durables.

Les mesures idoines comme une gestion saine des déchets médicaux et chimiques dangereux, une gestion forte et globale de la nature et de la biodiversité, et un engagement clair à « reconstruire en mieux », à créer des emplois verts et à faciliter la transition vers un avenir neutre en carbone, seront la clé d’un avenir résilient et durable et de la réalisation des Objectifs de développement durable.