Les résultats à géométrie variable obtenus par chaque pays dans la lutte contre le coronavirus traduisent bien ce proverbe utilisé au milieu des années 50 et qui dit : « comme on fait son lit, ainsi on se couche ».
Il ne sert à rien de vouloir défier l’existence du diable. Il vaut mieux composer avec l’idée selon laquelle il existe et ainsi éviter des désagréments inutiles. Qu’il existe véritablement ou non, des concours de circonstances pourraient nous amener à regretter de l’avoir ignoré. C’est cela que l’on observe dans la gestion de la pandémie du coronavirus.
Les pays africains dont le Togo peuvent peut-être et pour le moment dire merci à la providence divine, aux divinités africaines ou encore à la résistance de la race noire etc… cela dépend des croyances de chacun. Il est certain en tout cas que le continent a une spécificité qui fait son avantage. Toutefois, il a fallu que les dirigeants des pays comme le Togo prennent très tôt la réelle mesure de la situation.
Le chef de l’Etat a mis en place un comité de crise avant même l’annonce du premier cas. Un Conseil scientifique a été composé. Une coordination a été mise en place. Et malgré la fermeture des frontières, le gouvernement togolais a réussi à obtenir du matériel de riposte et de prise en charge. Le CHR-Lomé commune a été rapidement rénové. A ce jour, le Togo est en train de sortir tout doucement de la zone rouge, avec d’importants acquis.
Sur le plan international, ce fut plutôt, le cafouillage total. Que ce soit sur en matière de remèdes, de l’attitude à adopter pour faire face à la maladie, les dirigeants politiques et ceux de l’OMS n’ont pas vraiment réussi à s’entendre. Les Etats-Unis et le Brésil où les dirigeants ont été indisciplinés s’en sortent avec de lourds bilans.
Le pays de Donald Trump enregistre plus 2 millions de cas actifs et plus de 100 mille morts. Au Brésil, Médecins sans frontières qualifie la situation de cauchemardesque. Le nombre de cas ne cesse de grimper. En Europe par contre, les dirigeants à un moment donné ont été très rigoureux. Aujourd’hui, ils s’en sortent progressivement.
Ainsi, « comme on fait son lit, ainsi on se couche ». Chaque pays bénéficie en quelque sorte du sommeil ou du repos qu’il mérite, conformément à la manière dont il a abordé cette pandémie dès que l’OMS a lancé l’alerte.
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