Une chose est certaine aujourd’hui : la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise est en plein éclatement. Ce n’est qu’une question de temps. A l’exemple des autres regroupements, cela va finir en queue de poisson et dans quelques mois, tout cela ne sera qu’un lointain souvenir. Ce n’est pas Antoine Folly, premier responsable de l’Union des démocrates socialistes (UDS-Togo) qui démentira ces allégations. Il pense d’ailleurs que cela fera du bien à la classe politique de l’opposition.
S’’exprimant sur la radio Victoire FM hier dans l’émission audi-actu, monsieur Folly dit ne pas du tout être inquiet par rapport à la situation que vit l’opposition, notamment celle de la Coalition des 14 il y a quelques semaines. « Cela va plutôt éclaircir la scène politique togolaise ». Pour le socialiste togolais, cet éclatement va permettre aux différents partis de voir clair dans leurs objectifs et idéologies, et tenter des rapprochements par affinité. Antoine Folly se justifie par le fait que les partis qui se sont retrouvés au sein de la Coalition n’avaient pas les mêmes objectifs. « Certains voulaient la Constitution de 1992, d’autres le départ de Faure Gnassingbé, ou encore des conditions pour participer à des élections démocratiques».
De plus, les prises de position n’allaient pas toujours dans les orientations du groupe. Malgré toutes ces divergences d’attentes et d’approches, « nous avons réussi à nous mettre d’accord sur deux principaux objectifs : obtenir les cinq fondamentaux de la Constitution de 1992 et les conditions d’élections transparentes », relève monsieur Folly. Mais, aucun de ces résultats n’a été atteint, ce fut l’échec, reconnaît-il. « Il est donc normal que les frustrations et les ressentiments s’expriment », déclare le dirigeant de l’UDS-Togo.
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