Voulez-vous faire couvrir un événement par Togo Matin?

La Cedeao n’a jamais demandé des réformes avant les élections dans sa feuille de route

Muhamadu Buhari, pdt de la Cedeao

Tout est fin prêt pour les élections législatives qui auront lieu demain 20 décembre comme indiqué par la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement du 31 juillet dernier. Contrairement à ce que prétend la C14, la Cedeao n’a pas demandé des réformes avant les élections. Le point 41 de la feuille de route indique en effet, que « la conférence des Chefs d’Etat exhorte le gouvernement à procéder à la révision intégrale du fichier électoral en vue de l’organisation le 20 décembre 2018, des élections législatives».

A la suite de l’article 41 on a l’article 42 relatif aux réformes constitutionnelles et institutionnelles et les conditions de réalisation de ces réformes. On entend ici et là que le Gouvernement viole la feuille de route en ne faisant pas les réformes avant les élections. Et pourtant. Ce n’est qu’un faux procès, car cette feuille de route n’a jamais stipulé cette hiérarchisation. Mieux, le gouvernement pourrait même jouer sur l’alignement des points inscrits sur la feuille de route, où on retrouve les réformes juste après l’organisation des législatives. Conclusion : nulle part, la CEDEAO n’a à aucun moment demandé les réformes avant les législatives.

Lire aussi : les raisons pour lesquelles les chances d’un report sont faibles.

Mais aussi surprenant que cela puisse paraitre, depuis quelques temps, la coalition dans sa tentative de faire bloquer le processus électoral et trouver des raisons pour paralyser le pays, sort de son imagination fertile, l’idée selon laquelle les réformes devraient avoir lieu avant les élections législatives. Ce qui est totalement incroyable puisque la feuille de route dont la coalition a copie au même titre que la majorité et le gouvernement est explicite sur cette question. Cette attitude de la coalition à ressasser et à rechercher la petite bête sur des crânes rasés est une preuve suffisante qu’elle a le dos au mur.

La rédaction