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Messe-veillée et cérémonie œcuménique pour marquer le quatorzième anniversaire de son décès

Le feu général Gnassingbé Eyadema

14 ans que le général Gnassingbé Eyadema a quitté le monde des vivants. On s’en rappelle comme si c’était hier. Le soir du 5 février 2005 lorsque le Premier ministre d’alors, Koffi Sama est venu annoncer la malheureuse nouvelle sur les plateaux de la télévision nationale, ce fut comme un rêve. Quelques années après, les Togolais n’ont pas oublié celui qui est le père de la nation.

Réuni autour du chef de l’État, des personnalités de haut rang et la population de Kara lui ont rendu un hommage mérité lundi et hier. Lundi soir, une messe veillée a été organisée au domicile de l’illustre disparu. Chant chorale, prières et prêche étaient au rendez-vous. « 14 ans après sa disparition, ses souvenirs restent vivaces dans l’esprit des Togolais qui lui rendent hommage », a déclaré le pasteur Kokou Péré de l’Église évangélique presbytérienne du Togo (EEPT) lors de son intervention.

Hier matin, le chef de l’État Faure Gnassingbé, fils du défunt, s’est recueilli sur la tombe de son papa au sein du caveau familial. Plus tard dans la journée, une cérémonie œcuménique a été organisée au palais des congrès de Kara. Une foule de compatriotes rassemblés sur l’esplanade a chaleureusement accueilli le chef de l’État à son arrivée sur les lieux. Il s’est ensuite joint à l’assistance de personnalités de divers rang qui avaient pris place dans la grande salle.

Catholiques, protestants et musulmans ont priés pour le repos du général, pour la vie du chef de l’État, la présidente de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, les membres du gouvernement, et pour l’ensemble du peuple togolais. « Nous croyant en Dieu et en la vie éternelle, Eyadema n’est pas mort », a prêché le pasteur Béné Touléassi. Celui-ci a appelé les Togolais à préserver la paix pour laquelle feu Eyadema a œuvré toute sa vie.

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