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Prochaines échéances électorales / Unir remobilise ses troupes

Bien que le processus électoral soit suspendu à cause du dialogue inter-togolais et que tous les esprits soient focalisés sur son issue, le parti au pouvoir, l’Union pour la République (Unir) a décidé d’investir le terrain. Depuis plusieurs jours, c’est la course vers la redynamisation des structures de base. C’est le signe que ce parti veut être prêt à tout moment pour la reconquête de l’électorat.

Même si les pourparlers engagés il y a quelques semaines piétinent, le Vœu de tout Togolais soucieux de la stabilité de son pays est de les voir aboutir rapidement à un consensus salutaire. Il est vrai que beaucoup de citoyens sont sceptiques, mais l’engagement dont fait preuve le médiateur et la bonne volonté qui transparaît de part et d’autre font croire à une sortie de crise salutaire très prochainement.

Quelle que soit la nature du compromis politique qui sera trouvé entre les deux parties, il faudra à un moment, donner la parole au peuple pour s’exprimer dans les urnes. Il y a quelques semaines, le groupe des cinq encourageait toutes les parties à s’inscrire dans le respect des institutions et des lois en vigueur, y compris le code électoral et d’autres lois liées au fonctionnement de la république. De son côté, le président français Emmanuel Macron qui avait été sollicité au début de la crise avait affirmé qu’il fallait au finish aller aux élections pour une confirmation ou pas dans les urnes.

Le professeur Magloire Kuakuvi a la semaine dernière conseillé à l’opposition de travailler pour obtenir de bonnes conditions afin d’aller aux élections. On remarque donc que les voix les plus autorisées, qu’elles soient nationales ou internationales, convergent vers une compétition à la loyale dans les urnes. Ce qui veut dire que, quel que soit le temps que durera le dialogue et les décisions qui seront prises, il faudra se  préparer aux élections. Le parti Unir qui est d’ailleurs la plus grande formation politique du pays a déjà commencé à mobiliser ses militants. Ce qui est sûr, c’est que le principe des réformes est acté et il reste que les acteurs lâchent certaines positions intransigeantes.

Après, le processus électoral devra se poursuivre vers l’organisation des élections locales, législatives d’ici la fin de cette année, et la présidentielle en 2020. C’est donc fort logiquement et légitimement que le parti Unir dans son fonctionnement normal est actuellement sur le terrain. Vivement que les autres partis aussi lui emboîtent les pas pour de futures compétitions électorales à suspenses.

Edem Dadzie