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Suite aux Attentats / Faure Gnassingbé apporte la solidarité de la CEDEAO au peuple burkinabé

Le président de la République, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, Faure Essozimna Gnassingbé en bouclant sa visite hier lundi dans la capitale burkinabè, 72 heures après les attentats meurtriers qui ont frappé le pays, a déclaré s’être rendu au pays des hommes intègres au nom du principe sacré de solidarité de la CEDEAO.

Après un bref entretien avec son homologue du Burkina Faso, Rock Marc Christian Kaboré, en présence du Président nigérien Mamadou Issoufou, président en exercice de la Force du G5 Sahel, les trois chefs d’Etat, après un détour au palais Kossiam, se sont rendus sur les lieux des attentats. Ils ont constaté à l’état-major des Forces de Défense burkinabé et à l’ambassade de France, l’ampleur des dégâts causés par les attaques.

« La protection de nos populations et de leurs biens nous préoccupe au plus haut niveau de nos Etats. Face à cette insécurité, la coopération entre nos pays demeure une ressource inestimable » a plaidé Faure Gnassingbé avant d’inviter les citoyens de la sous-région à une collaboration plus accrue avec les forces de sécurité en vue de faire part des « alertes en cas de mouvement qu’ils jugent suspects dans leur environnement. »

A l’issue de cette visite de soutien, le Président Faure Essozimna Gnassingbé a déclaré avoir appris avec grand émoi, le double attentat qui a frappé la capitale burkinabé. « Je suis venu témoigner au nom du principe sacré de solidarité de la CEDEAO, tout le soutien et les condoléances des pays membres au peuple frère du Burkina Faso », a-t-il déclaré.

Il a profité de l’occasion pour « féliciter les forces de défense et de sécurité du Burkina Faso dont le professionnalisme a permis de limiter les dégâts ». Le Président du Faso a remercié ses homologues et rappelé que la « lutte contre le terrorisme et un combat de longue haleine. »

Il faut noter que quelques heures avant son départ pour Ouagadougou, Faure Gnassingbé écrivait déjà sur son compte Twitter, que son déplacement visait à : « témoigner la compassion, le soutien du peuple togolais et la solidarité de notre communauté (ndlr : Cedeao) au peuple frère du Burkina Faso ».

TM