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Communiqué de la Cour constitutionnelle, le parti du professeur Gogué en phase avec le contenu

Dr François Kampatibe

Au  lendemain du communiqué de la Cour constitutionnelle demandant aux acteurs et aux institutions impliquées dans l’organisation des élections au Togo, de prendre des dispositions pour la tenue des législatives cette année, une première réaction a été enregistrée. Elle vient de l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (Addi), un parti membre de la Coalition des 14, à travers les propos du Dr François Kampatibe, député à l’Assemblée nationale.

Pour l’instant, la Coalition en tant qu’entité, n’a pas encore réagi au communiqué. Mais comme on pouvait s’y attendre, au moins une voie en son sein est venue briser le silence dans la matinée du mercredi. Dr Kampatibe estime que la Cour est dans son rôle.

Il ne pouvait en être autrement. La Cour constitutionnelle veille au respect de la Constitution et est garante de la légalité des institutions. Comment pourrait-elle  assister impuissante à l’instauration d’un  Etat  de  non  droit.  Sa réaction s’inscrit dans la préservation de la stabilité républicaine.

D’ailleurs, le député François  Kampatibe  dans son intervention reconnaît que « normalement le Togo devrait être en campagne électorale  ces  jours-ci  et se rendre aux urnes dans les deux ou trois semaines à  venir  ».  Toutefois,  vu qu’une crise est née dans le pays par leur propre initiative, depuis août 2017, il s’est avéré compliqué d’organiser ces élections Mais faut-il laisser perdurer cette crise au risque de bloquer  le  fonctionnement normal du pays, pénalisant ainsi les Togolais dans leur grande majorité? Aux acteurs politiques de répondre.

Quelles que soient la durée de  la  crise  et  l’issue  finale, le Togo devra à un moment ou à un autre organiser des élections pour renouveler les mandats de ses élus. Les partenaires du Togo sont tous unanimes que ce sont les urnes qui finiront  par  départager  les acteurs. Les leaders dont le Dr Kampatibe en sont conscients.

C’est  pourquoi  celui-ci déclare qu’avant les élections, « on doit revoir le code électoral ». Qu’il faille  retoucher  quelques textes ou pas, il est clair aujourd’hui que les acteurs de la vie politique togolaise devront s’entendre sur un minimum de conditions, certainement avec le concours de la Communauté économique des  Etats  de  l’Afrique  de l’ouest (Cedeao), dont on attend pour bientôt des recommandations.

E.D.